Surcomplémentaire santé : pour être bien couvert cet hiver
Depuis le 01/01/2016, la généralisation des contrats collectifs santé souscrits par les employeurs au profit des salariés, a eu pour effet bénéfique de réduire le budget "cotisation santé" de bon nombre de particuliers. Néanmoins, pour ceux qui sont passés d'un contrat individuel à un contrat collectif aux garanties moins étendues, une baisse de remboursement est peut être survenue et peut mécontenter une partie des salariés. Favorisé par différentes réformes, le développement des surcomplémentaires permet alors aux salariés de reprendre la main et d'adapter ses garanties en fonction de sa famille et de ses besoins. D'ailleurs, selon une étude du cabinet Deloitte, 17% des assurés envisagent de recourir à une couverture supplémentaire au cours des 12 prochains mois.
Comment fonctionne la surcomplémentaire ?
L'étude de Deloitte établit à 33% la proportion d'entreprises qui ne souhaitent pas proposer de garanties facultatives. Dans ce cas le constat est simple, pour un changement de lunettes par exemple, estimé à 500 euros, le reste à charge pour l'assuré est souvent supérieur à 50%. D'autres exemples similaires s'appliquent aux soins dentaires ou encore auditifs. La surcomplémentaire forme un troisième niveau venant en complément des remboursements de la sécurité sociale et du contrat collectif souscrit par l'entreprise. Toujours selon la même étude : "le montant que les assurés sont prêts à dépenser chaque mois pour améliorer le remboursement de leurs dépenses de santé" est établi à 26 euros.
Dans la perspective du "reste à charge zéro" ?
Pour jouer vraiment son rôle de conseil, votre assureur ne peut pas passer sous silence le projet de réforme RAC 0 (reste à charge zéro), prévu prochainement par le gouvernement et actuellement à l'examen. Si l'on s'en tient aux engagements présidentiels, ce projet devrait assurer un reste à charge "zéro", en particulier pour les soins dentaires, auditifs et ophtalmologiques... Sans hausse de cotisations, dit-on.... C'est le 100% santé ! Faut-il en conclure que les surcomplémentaires ne seront plus utiles ? Pas forcément, précisent les spécialistes, car les offres d'équipement liées au RAC 0 seront sans doute standardisées et basiques. Une formule adaptée de surcomplémentaire permettra donc d'assurer un libre choix de prothèses et équipements aux assurés. A l'approche de la date d'échéance des contrats collectifs (1er janvier) il est donc temps de s'intéresser à l'actualité et de se poser la question d'une éventuelle augmentation de garanties, en lien avec votre conseiller.