Deux clefs d'une assurance vie productive : confiance et durée

Avec des taux 2018 affichés majoritairement inférieurs à l'inflation (+1.8%), le fonds en euros ne semble pas être l'atout numéro 1 des produits d'épargne assurantielle (assurance vie en tête). Alors que les épargnants consultent aujourd'hui, non sans un certain scepticisme, les courbes de leur relevé de situation, la rançon du placement sécurisé apparaît bien maigre. Néanmoins, l'actualité mérite un regard plus nuancé, pour comprendre les motifs qui maintiendront vraisemblablement l'assurance vie au rang de "placement préféré des Français". Au-delà de l'immédiate actualité (peu engageante), l'assurance vie reste un produit adaptable, qui prouve son efficacité dans les logiques de moyen et de long termes.

Fonds en euros boostés et unités de compte sélectionnées

La majorité des taux 2018 sont donc inférieurs à l'inflation. C'est une réalité. Faut-il pour autant s'alarmer ? Outre la vérité que les fonds en euros ne sont pas le seul support des contrats d'assurance vie, une autre vérité doit être affirmée : certains fonds affichent pour leur part des rendements intéressants. Sur ce support, l'épargne Platinum de Generali affiche 2,45%. Un chiffre donné avec la retenue et la prudence qui s'imposent, vu la date récente de son lancement et la contrainte qui s'applique de placer une part du capital en unité de compte.
Cette nuance fait office de transition parfaite, puisque c'est justement cette complémentarité du fonds euro et des unités de compte de référence qui peut assurer la productivité du contrat. Une vision qui implique une relation de confiance et la faculté de faire abstraction de son épargne sur au moins 5 à 10 ans, pour constater un rendement positif sur le moyen et le long termes.

Fluidité et avantages fiscaux de l'assurance vie

A cette vision équilibrée et avisée de l'assurance restent irrémédiablement attachés les avantages historiques de ce placement. Premièrement : la disponibilité totale de l'épargne et la faculté de décision dans son mode de gestion (répartition sur les différents supports). Deuxièmement : une fiscalité avantageuse, autant dans le cadre des plus-values réalisées que dans celui des manœuvres de succession.